Si certains diagnostics comme le DPE sont nécessaires pour toutes les ventes et locations de biens, d’autres ne sont obligatoires que dans certains contextes précisément définis.
C’est le cas du diagnostic termites, seulement imposé en cas de vente, lorsque les biens se situent dans des communes infestées par les parasites, réellement ou potentiellement.
Ces communes sont citées dans des arrêtés préfectoraux qui, outre la délimitation des zones à risque, indiquent la durée de validité d’un diagnostic termites. Aussi, en fonction des villes, le diagnostic peut demeurer valable trois ou six mois.
Les termites ont la capacité de se reproduire rapidement et de se déplacer d’un territoire à un autre sur une courte période.
De plus, lorsqu’ils infestent un bien immobilier, ils sont capables d’occasionner de lourds dommages, en grignotant des éléments essentiels de la structure, comme des poutres ou la charpente.
La conservation des bâtiments est donc en jeu dans les villes termitées. D’où la nécessité d’informer les futurs acheteurs dans ces villes sur la présence de parasites.
Dans le cadre d’un diagnostic termites, le technicien peut évidemment conseiller des moyens de lutte et de prévention en cas d’infestation constatée ou possible.